MERCI à Notélé et à l'équipe "Les chemins du RAVeL" qui se sont arrêtés dans notre église en septembre 2017
Pour la séquence complète consacrée à la section Visé-Oupeye vous pouvez suivre ce lien |
Le patrimoine remarquable de l'église ...
Le maître-autel, dit autel de St Georges. Il est baroque (1719), d’excellente facture : ses sculptures sont probablement de l’Ecole de Jean Delcour, célèbre sculpteur liégeois dont l’influence a dépassé les limites du Pays de Liège. On lui rattache bon nombre de suiveurs connus sous le nom d’Ecole de Delcour (XVIIIe S).Cet autel provient de l’Eglise St Georges à Liège, d’où son nom. L’immense tableau qui orne le fond est l’oeuvre de Lambert Demoulin (1665-1752) ; il est d’excellente facture et mériterait d’être restauré.
L’autel de Ste Catherine d’Alexandrie (1ere moitié du XVIIe S) : très rare, un connaisseur dit n’en avoir répertorié que trois dédiés à cette sainte dont on a représenté le martyre. Ses bas-reliefs en albâtre sont remarquables. Il a été érigé pour Jean Schellart et Ursule de Merode et provient de la maison d’Argenteau.
L’autel St Nicolas : il est devenu l’autel de la Sainte Vierge et pourtant il était dédié à St Nicolas. La toile qui le représentait disparaît derrière la statue de la Vierge.
Les fonts baptismaux : c’est la pièce maîtresse de l’église ; ils datent du XI, XIIe S : ils étaient dans la première église d’Hermalle. C’est une cuve circulaire en calcaire de Meuse ornée de quatre têtes humaines du plus pur style roman.
Le cénotaphe (1530-1556) : il se trouvait dans le chœur de l’ancienne église. Les gisants représentent Renaud d’Argenteau et son épouse, Marie de Hamal dite de Trazegnies. Les pieds du seigneur reposent sur un lion, symbole de force et ceux de son épouse sur un chien, symbole de fidélité.C’est une œuvre magistrale. Malheureusement, l’inscription primitive du XVIe S a été recouverte par une autre, postérieure (1630-1640) , de facture plus grossière, à l’instigation d’Albert de Mérode, qui tenait à proclamer qu’il était prince de Montglion de longue date.Les caractères gothiques de cette inscription , contrairement à l’usage dans la seconde moitié du XVie S sont gravés en creux peu profondément, par une main malhabile et contrastent avec l’exceptionnelle qualité de ce monument en marbre de Theux.
Les orgues (1869) de M. Clerinx, facteur d’orgues à St Trond, payées par souscriptions des paroissiens.Nettoyées et remises en état par les Ets Kerkhoff en 1926 puis par la firme Schumaker d’Eupen en 1971 et entretenues par eux jusqu’à nos jours. Elles sont d’excellente qualité.
Les tableaux : l’église possède deux belles toiles de Mauritius Loder (1728-1793) qui ornaient le chœur, l’ Adoration des Bergers et l’Adoration des Mages : elles ont été décrochées lors de la restauration du chœur et mériteraient d’être restaurées.Dans le fond de l’église se trouvent encore l’Annonciation d’Englebert Fisen (1655-1733), récemment restaurée et le christ en croix de Jean-Baptiste Clockers, daté de 1780.Enfin n’oublions pas les boiseries d’époque , témoignage de l’excellence des ébénistes liégeois du XVIIIe S.
Quant aux orfèvres liégeois, ils nous ont donné des objets précieux, tels que ciboires, ostensoirs, reliquaires etc… et ce jusqu’au XXe S.
L’autel de Ste Catherine d’Alexandrie (1ere moitié du XVIIe S) : très rare, un connaisseur dit n’en avoir répertorié que trois dédiés à cette sainte dont on a représenté le martyre. Ses bas-reliefs en albâtre sont remarquables. Il a été érigé pour Jean Schellart et Ursule de Merode et provient de la maison d’Argenteau.
L’autel St Nicolas : il est devenu l’autel de la Sainte Vierge et pourtant il était dédié à St Nicolas. La toile qui le représentait disparaît derrière la statue de la Vierge.
Les fonts baptismaux : c’est la pièce maîtresse de l’église ; ils datent du XI, XIIe S : ils étaient dans la première église d’Hermalle. C’est une cuve circulaire en calcaire de Meuse ornée de quatre têtes humaines du plus pur style roman.
Le cénotaphe (1530-1556) : il se trouvait dans le chœur de l’ancienne église. Les gisants représentent Renaud d’Argenteau et son épouse, Marie de Hamal dite de Trazegnies. Les pieds du seigneur reposent sur un lion, symbole de force et ceux de son épouse sur un chien, symbole de fidélité.C’est une œuvre magistrale. Malheureusement, l’inscription primitive du XVIe S a été recouverte par une autre, postérieure (1630-1640) , de facture plus grossière, à l’instigation d’Albert de Mérode, qui tenait à proclamer qu’il était prince de Montglion de longue date.Les caractères gothiques de cette inscription , contrairement à l’usage dans la seconde moitié du XVie S sont gravés en creux peu profondément, par une main malhabile et contrastent avec l’exceptionnelle qualité de ce monument en marbre de Theux.
Les orgues (1869) de M. Clerinx, facteur d’orgues à St Trond, payées par souscriptions des paroissiens.Nettoyées et remises en état par les Ets Kerkhoff en 1926 puis par la firme Schumaker d’Eupen en 1971 et entretenues par eux jusqu’à nos jours. Elles sont d’excellente qualité.
Les tableaux : l’église possède deux belles toiles de Mauritius Loder (1728-1793) qui ornaient le chœur, l’ Adoration des Bergers et l’Adoration des Mages : elles ont été décrochées lors de la restauration du chœur et mériteraient d’être restaurées.Dans le fond de l’église se trouvent encore l’Annonciation d’Englebert Fisen (1655-1733), récemment restaurée et le christ en croix de Jean-Baptiste Clockers, daté de 1780.Enfin n’oublions pas les boiseries d’époque , témoignage de l’excellence des ébénistes liégeois du XVIIIe S.
Quant aux orfèvres liégeois, ils nous ont donné des objets précieux, tels que ciboires, ostensoirs, reliquaires etc… et ce jusqu’au XXe S.